Marilyn Manson

Comment parler de moi sans parler de Manson ?
Il fut pour moi un dieu, une idole, appelez cela comme vous le voulez.

Cette époque est révolue, cette sorte de fanatisme est terminée, mais je reste fasciné par cet homme. Cet homme qui n'avait pas peur de dire ce qu'il pensait, à qui rien ne faisait peur, et dont l'univers que je trouvais si sombre me correspondait parfaitement.
Mais pourquoi écrire tout cela au passé me direz-vous ? La raison est simple.
Le Manson que j'adulai a disparu quand le "Golden Age Of Grotesque" est sorti. Le provocateur, l'artiste est mort quand cet album en contradiction avec les précédents à vu le jour. Le rebelle d'antan a sombré dans le matérialisme le plus primaire, la soif d'argent et de succès. Son dernier album "Eat Me, Drink Me" suinte de romantisme mielleux et dégoulinant.

J'en reste donc aujourd'hui sur "Portrait of an American Family", "Antichrist Superstar", "Mecanical Animal", et "Holy Wood", et sur les EP de Marilyn Manson & the Spooky Kids.

J'aurais aimé voir un live du Guns, God & Government Tour, ou ces tout premiers lives. Une chose est sûre, je n'acheterais pas ses derniers disques, et je ne pairai pas pour aller voir cette parodie de lui même en concert.

Comments

[flohra]

tout le monde change...